Cancer du sein : causes, symptômes, classification, diagnostic, traitement et pronostic
Cancer du sein : causes, représentation clinique, classification des tumeurs malignes du sein et méthodes modernes de diagnostic et de traitement.
Les épendymomes sont un groupe de tumeurs gliales dérivant des cellules de la muqueuse épendymaire, qui tapissent le système ventriculaire du cerveau et le canal central de la moelle épinière. Ces tumeurs peuvent se localiser dans différentes parties du système nerveux central (SNC), le plus souvent dans la fosse postérieure et la moelle épinière. L’approche moderne des épendymomes repose sur une résection chirurgicale maximale de la tumeur, suivie d’une radiothérapie. Les caractéristiques anatomiques, histologiques et moléculaires-génétiques de la tumeur influencent le pronostic.
Les causes précises du développement des épendymomes ne sont pas établies.
Plusieurs mécanismes influencent l’apparition de la tumeur :
Ainsi, l’épendymome résulte d’une interaction complexe entre des processus génétiques et épigénétiques, entraînant une perturbation du contrôle cellulaire et une prolifération excessive.
Les épendymomes sont diagnostiqués à tout âge, avec un pic d’incidence dans la petite enfance (médiane de 5 ans).
Chez les enfants, 90 % des épendymomes se situent dans le cerveau, principalement dans la fosse postérieure.
Chez les adultes, l’incidence globale est plus faible ; 65 % des cas concernent la moelle épinière.
Les symptômes des épendymomes dépendent de leur localisation.


Les épendymomes sont classés selon leurs caractéristiques anatomiques, histologiques et moléculaires.
En 2021, l’OMS a introduit des modifications importantes dans la classification des épendymomes, mettant en évidence de nouvelles caractéristiques moléculaires cruciales pour le pronostic et la personnalisation du traitement.
Les données moléculaires complètent de manière significative la classification histologique traditionnelle des épendymomes et permettent de personnaliser le traitement et d’améliorer le pronostic.
Selon la classification des tumeurs du SNC de l’OMS 2021, 10 types de tumeurs épendymaires sont distingués :
Classification des épendymomes avec caractéristiques
| Type de tumeur | Grade OMS | Caractéristiques moléculaires clés | Caractéristiques cliniques et pronostic |
|---|---|---|---|
| Épendymome supratentoriel ZFTA-fusion positive (ST-EPN-ZFTA*) *anciennement RELA fusion-positive | – | Fusion des gènes ZFTA avec RELA et autres gènes, entraînant l’activation de la voie NF-kB et la croissance tumorale | Fréquent chez les enfants, sous-type agressif, associé à un pronostic défavorable |
| Épendymome supratentoriel YAP1-fusion positive (ST-EPN-YAP1) | – | Fusion YAP1 | Moins fréquent, pronostic plus favorable, souvent chez les nourrissons |
| Épendymome supratentoriel non précisé (ST-EPN-NOS/NEC) | 2 ou 3 | Mutations hétérogènes, non classifiable (NEC) ou sans précision moléculaire (NOS) | Groupe hétérogène, pronostic et thérapie nécessitant des recherches supplémentaires |
| Épendymome de la fosse postérieure, groupe A (PF-EPN-A) | – | Perte de H3K27me3 ; souvent +1q | Agressif, mauvais pronostic, principalement chez les nourrissons et les enfants |
| Épendymome de la fosse postérieure, groupe B (PF-EPN-B) | – | Instabilité chromosomique, préservation de H3K27me3 | Bon pronostic, patients plus âgés (les adolescents et les adultes) |
| Épendymome de la fosse postérieure non précisé (PF-EPN-NOS/NEC) | 2 ou 3 | Morphologiquement épendymome de la fosse postérieure, non classifiable (NEC) ou sans précision moléculaire (NOS) | Diagnostiqué selon la localisation et les caractéristiques histologiques classiques ; pronostic individuel, dépendant du degré de résection et de l’évolution clinique |
| Épendymome spinal | 2 ou 3 | Pas de marqueurs moléculaires clairs, souvent pertes chromosomiques sur 22q (où se trouve le gène NF2) | Pronostic intermédiaire, chirurgie + radiothérapie |
| Épendymome spinal MYCN-amplifié (SP-EPN-MYCN) | – | Amplification MYCN | Très agressif, mauvais pronostic |
| Épendymome myxopapillaire (MEPN) | 2 | Différences entre les adultes et les enfants | Souvent dans la partie caudale de la moelle épinière, récidives locales, guérison possible après chirurgie et radiothérapie |
| Subépendymome (SubEPN) | 1 | Généralement sans mutations agressives, bénin, mutation TERT possible | Toute partie du système ventriculaire et de la moelle épinière, croissance lente, souvent découverte fortuite, pronostic favorable |
Les épendymomes ont généralement un grade OMS II-III. Plus le grade est élevé, plus la tumeur est maligne et le pronostic plus sombre.
Selon la mise à jour de la classification OMS des tumeurs du SNC de 2021, pour les nouveaux types d’épendymomes définis moléculairement, tels que YAP1-fusion positive (ST-EPN-YAP1), ZFTA-fusion positive (ST-EPN-ZFTA), PF-A et PF-B, aucun grade n’est attribué. Le grade (degré de malignité — grade 1, 2 ou 3) reste recommandé uniquement pour les épendymomes classiques (y compris ceux définis morphologiquement mais non précisés moléculairement — « NEC/NOS »).
Définitions NOS et NEC :
Les épendymomes métastasent au sein du SNC, en disséminant des cellules modifiées via la circulation du liquide céphalorachidien.
L’IRM du cerveau et de la moelle épinière avec rehaussement de contraste est la base du diagnostic.
L’analyse cytologique du liquide céphalorachidien est importante pour le bilan d’extension et est généralement réalisée après la chirurgie (notamment pour préciser l’étendue de la radiothérapie postopératoire).
La confirmation histologique par résection tumorale est obligatoire. L’échantillon tumoral obtenu lors de l’opération est examiné au microscope pour déterminer le type de tumeur et son degré de malignité.
Dépend de la localisation :
La résection chirurgicale est la principale méthode de traitement des épendymomes.
Une résection maximale de la tumeur est un facteur critique pour le pronostic. La chirurgie nécessite une grande expertise en raison de la proximité des structures vitales.
En cas d’hydrocéphalie, des interventions de dérivation peuvent être réalisées pour prévenir l’accumulation excessive de liquide céphalorachidien dans les ventricules cérébraux.
En raison de la localisation des épendymomes, une résection radicale est souvent difficile à obtenir (risque élevé de complications). Dans ces cas, la radiothérapie postopératoire devient essentielle.
La radiothérapie postopératoire améliore la survie sans progression.
Elle est généralement indiquée en cas de résection subtotale de la tumeur.
En cas de dissémination, une radiothérapie crânio-spinale est recommandée.
Des techniques spécifiques de radiothérapie (IMRT, thérapie par protons) minimisent les dommages aux tissus sains.
Son efficacité est limitée ; elle est principalement utilisée chez les enfants de moins de 1 à 1,5 ans pour retarder la radiothérapie, ou en cas de récidive lorsque la chirurgie ou la radiothérapie ne sont pas possibles. Les agents utilisés incluent le cisplatine, le carboplatine, le cyclophosphamide, l’étoposide et le méthotrexate.
Chez les enfants de plus de 1 an et les adultes, le rôle de la chimiothérapie est limité en raison de la faible sensibilité des épendymomes à la plupart des cytostatiques. Dans de rares cas, elle peut être recommandée pour les récidives ou lorsque les autres traitements ne sont pas réalisables.
Des données expérimentales existent sur les thérapies ciblées basées sur le profil moléculaire (par exemple, inhibiteurs d’EGFR et de VEGF), mais leur application clinique est limitée et nécessite des recherches supplémentaires.
La survie dépend de l’âge du patient, du degré de résection, du sous-type moléculaire de la tumeur et de la présence de dissémination.
Avec une résection complète et une thérapie adéquate, la survie à 5 ans chez les enfants dépasse 70 %.
Chez les adultes, le pronostic dépend également du type de tumeur et est généralement favorable en cas de résection totale et de radiothérapie ultérieure.
Un suivi à long terme avec IRM régulière pendant au moins 5 ans est nécessaire pour détecter les récidives tardives.
1. Qu’est-ce qu’un épendymome et où peut-il se localiser ?
2. Quels sont les symptômes caractéristiques de l’épendymome ?
3. L’épendymome est-il un cancer ou une tumeur bénigne ?
4. Comment traite-t-on l’épendymome ?
5. Quel est le pronostic des épendymomes et quelle est l’espérance de vie des patients ?
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